Archive pour la catégorie 'Chirurgie plastique'

Les fruits et légumes : riches en antioxydants

Wednesday 3 September 2008

Les antioxydants sont reconnus pour leurs vertus envers la santé. En effet, les antioxydants peuvent aider à prévenir le cancer ainsi que plusieurs types de maladies. Les fruits et les légumes ont des pouvoirs antioxydants très élevés.

 

Les antioxydants les mieux connus sont le B-carotène (provitamines A), l’acide ascorbique (vitamine C), le tocophérol (vitamine E), les polyphénols et le lycopène, que l’on retrouve surtout dans la tomate. Nous retrouvons aussi les flavonoïdes, qui sont très répandus dans les végétaux, les tannins, que l’on retrouve dans le cacao, le café, le thé et les raisins, les anthocyanes, que l’on retrouve dans les fruits rouges, et les acides phénoliques.

Les méfaits physiques de la chirurgie esthétique

Sunday 7 January 2007

Ces dernières années, la technologie, dans le domaine de la médecine, a fait bien des progrès. La chirurgie esthétique en a, elle aussi, bénéficié. Bien que cette pratique chirurgicale puisse changer et améliorer la vie d’une certaine personne, dans certains cas elle peut aussi tourner au désastre. En effet, la technologie avancée a aussi cette fâcheuse capacité de transformer le rêve en cauchemar. Le génie humain a donc connu quelques unes de ses limites à travers la chirurgie plastique. 

Dans la plupart des cas, tout dépendant de la sorte de chirurgie esthétique pratiquée, le patient devra se soumettre à une période de convalescence. Ce temps de repos varie beaucoup d’un type de chirurgie à un autre et d’un patient à un autre. Le patient devra arrêter toutes ses activités quotidiennes pour ce concentrer à la remise en forme de ses tissus. Cette période n’est pas sans douleur et la personne en convalescence devra dormir énormément, pour accélérer sa guérison. La remise en forme des tissus suit plusieurs étapes qui exigent, de la part de l’opéré, temps et patience. Celui-ci devra aussi éviter le soleil, le sauna, l’alcool, le sel et les épices qui peuvent nuire à la guérison. Il faut garder en mémoire que la chirurgie esthétique ne tend pas de la magie et qu’elle requiert beaucoup de patience. Plusieurs patients aimeraient constater que ce qui était souhaité depuis longtemps a été obtenu sur-le-champ. Ceux-ci seront alors très déçus, car les résultats finaux ne sont visibles qu’après plusieurs semaines. Le patient doit aussi être conscient que certains effets secondaires et certains symptômes sont parfaitement normaux. La période de convalescence sera marquée d’inconfort, de doutes et d’une légère fatigue. 

La plupart des chirurgies esthétiques comprennent une cicatrisation et c’est la question qui court le plus sur les lèvres des candidats à l’opération. En fait, toutes les chirurgies qui comportent des incisions ou une ouverture de la barrière cutanée présentent une cicatrisation. La cicatrice est en fait la réponse de l’organisme à une agression, et elle permet à la peau de rétablir sa continuité. Il n’existe pas de chirurgies sans cicatrices, à quelque cas près, même si le chirurgien est renommé. Bien que les interventions chirurgicales paraissent magiques aux yeux de certains candidats, le résultat final de ces interventions n’est jamais garanti. Bien que l’évolution de la plaie tende, normalement, à la guérison, lorsque la cicatrisation tourne mal, des risques de cicatrisation hypertrophiques se présentent. Ce sont des cicatrices épaisses et rouges, qui résultent du comportement anormal des cellules. Celles-ci captent avec un peu de retard le signal que la guérison est finie et c’est ce qui provoque l’épaississement et la coloration de la marque. Lorsque ce type de guérison survient et que la cicatrice ne cesse de s’agrandir, elles peuvent devenir boursouflées au point de produire une marque dure et rouge foncé. Dans certains cas, la cicatrice peut ne jamais cesser de proliférer. La cicatrice cutanée passe par trois phases et elle évolue très lentement. D’abord belle et fine, elle traversera ensuite une période inflammatoire, avant de s’assouplir graduellement. Une cicatrice n’est jugée stable qu’après environ deux ans. Dans le cas d’une cicatrice interne, certaines se rétractent en formant des bosses ou des courbes permanentes. 

Certaines complications, dites précoces, n’engendrent aucuns méfaits fatals, mais tout de même malencontreux. Certaines infections peuvent survenir lorsque les soins d’hygiènes sont négligés ou lorsque le corps rejette du matériel inconnu, comme un implant par exemple. Les infections seront toujours soignées par antibiotiques. Par contre, lorsque le patient consulterait tardivement, une ablation de l’implant pourrait s’imposer. Dans le cas exceptionnel d’un hématome, celui-ci serait évacué le plus rapidement possible, sans complications. Il devra être ponctionné pour être évacué. Dans le cas des insertions d’implants, tels que les implants faciaux ou les implants mammaires, des déplacements sont possibles. Une deuxième intervention, ou une correction, serait alors indispensable. Par contre, il faut garder en mémoire que la partie du corps qui a subie une chirurgie prendra un an à se replacer définitivement. L’asymétrie, ou la cécité, est une complication assez rare mais tout de même déplaisante. Elle survient lors de certaines chirurgies, telles que l’addition ou la réduction mammaire ainsi que la chirurgie des paupières. 

Dans la plupart des chirurgies, des bleus, ou des ecchymoses, sont amenés à passer par toutes les teintes des couleurs de l’arc-en-ciel. Les douleurs éventuelles sont vouées à vite disparaîtrent. 

Dans les cas les plus graves, les séquelles disgracieuses de la chirurgie esthétique sont le résultat d’une erreur technique. Ces ratages chirurgicaux ne sont pas fatals, la correction est possible, mais beaucoup plus difficile. Lors de la correction, ou de la deuxième intervention, il faudra éliminer les implants, ou les matériaux internes, car la peau est déjà très fragilisée. 

Toute chirurgie comporte aussi des risques de mortalité. Parmi les complications possibles, pouvant mener jusqu’à la mort, il existe l’embolie pulmonaire, causée par la formation de caillots sanguins ou graisseux, le choc anaphylactique, lié à une réaction allergique grave aux médicaments utilisés, et l’hypothermie maligne, une complication rare liée à l’anesthésie, qui peut mener à l’arrêt cardio-respiratoire. Ces risques sont extrêmement faibles, mais ils existent tout de même. Pour ma part, je ne risquerais pas ma vie seulement pour améliorer mon image corporelle. Le risque de mortalité associé à la chirurgie esthétique augmente en fonction de la durée de l’intervention et de la multiplication des procédures. La durée de l’intervention est reconnue comme un facteur de risque important. Une intervention normale dure habituellement de une à trois heures, mais certaines sont pratiquées sur une période de temps beaucoup plus longue. Chose certaine, les interventions de chirurgies esthétiques ne sont certainement pas des interventions banales. Même si les risques sont mineurs, ce sont tout de même des chirurgies et il ne faut pas les prendre à la légère. Il est très difficile de quantifier le risque réel posé par une chirurgie esthétique puisque ces risques varient énormément en fonction de l’âge, de la condition médicale de chaque personne et de l’importance de l’intervention pratiquée. 

Bref, la chirurgie comporte plusieurs types de complications. Tout d’abord, chaque patient devra passer par une phase, que l’on appelle la convalescence, où il devra dormir beaucoup. En effet, la convalescence requiert, de la part de l’opéré, beaucoup de temps et de patience. Ce dernier devra attendre plusieurs jours avant de voir les résultats finaux de son intervention. Ensuite, chacune des incisions dans les tissus cutanés parviendra à une cicatrice. La cicatrisation passera par trois phases, avant d’arriver à son allure définitive, qui ne survient qu’après vingt-quatre mois. Suite à une chirurgie peut survenir plusieurs autres complications malencontreuses, mais assez rares. Parmi celles-ci, nous pouvons noter l’infection, l’hémorragie, l’asymétrie et le déplacement des prothèses. Aussi, toutes chirurgies n’est pas sans douleur. Parmi tous ces risques, le pire de tous demeure le cas de mortalité. En effet, suite à une embolie pulmonaire, à un choc anaphylactique, à une hypothermie maligne ou à un arrêt cardio-respiratoire, la mort peut survenir. Bref, la technologie et le génome humain connaissent leurs limites lorsque des complications comme celles-ci parviennent. 

L’aspect psychologique de la chirurgie esthétique

Sunday 7 January 2007

Pour qu’une chirurgie plastique soit réussie, le candidat qui désire avoir quelques modifications doit avoir un profil psychologique adéquat. Dans le cas contraire, un patient qui ne possède pas ce genre de profil pourra être victime de graves excès de sa part et même de négligences de la part du chirurgien qui pourraient s’avérer fatales. Du côté du chirurgien qui opère le patient, celui-ci devra aussi faire part d’une très grande attention à l’égard de son client. Il devra, tant sur le plan technique que psychologique, faire part d’un très grand professionnalisme. Dans le cas contraire, le médecin pourra commettre de tragiques erreurs  qui pourront gravement marquer le patient. Dans les deux cas, le patient sera la proie de graves méfaits psychologiques et il devra apprendre à vivre avec les conséquences qui s’y rattachent.
Dans le monde, plus de quatre millions d’américains eurent recours à la chirurgie esthétique, seulement en 1999. Etonnement, ce sont davantage les bienfaits psychologiques qui entraînent un tel engouement. La majorité des patients sollicite les services du chirurgien à cause d’une insatisfaction à l’égard de leur image corporelle. Aussi, plus de la moitié des mécontentements concernent les déformations de la silhouette. Mais, selon moi, cela est plutôt dû au fait de la mauvaise alimentation des nord-américains.
Dans notre société, qui confond souvent l’apparence avec l’être, l’allure générale et l’aspect physique revêtent une importance capitale à tous les niveaux de la vie sociale. Notre culture n’évalue pas les personnes que nous sommes, mais bien la minceur, la jeunesse et l’attraction. La pression qu’exerce la société sur le patient à atteindre un idéal inatteignable, poussent des millions de personnes, chaque année, à passer sous le bistouri. Plusieurs chirurgies coûtent des milliers de dollars et certains patients déboursent, pour leur intervention, peu importe le prix. Ces patients ne réfléchissent pas toujours avant d’agir, car ils sont très influençables et déterminés à atteindre leur but : la perfection. La perfection, cette fausse image que l’on voit à la télévision et dans les magazines. Sans même pouvoir l’admettre, nous portons en nous le fantasme inconscient d’une image corporelle idéale. À la base, il existe donc un stress ou une souffrance, qui peut miner l’estime de soi, compromettre les rapports avec autrui ou même les activités courantes. Etonnement, seul le désespoir fait que, devant la glace, le regard sur son propre corps amène une souffrance qui s’aiguise, jour après jour. Alors, l’amélioration de l’enveloppe charnelle engendre un véritable mieux être, tant moral que psychologique, chez l’opéré. En effet, la chirurgie plastique est souvent définie comme étant un acte chirurgicale qui soulage les malaises psychologiques. En atténuant les complexes, la chirurgie peut réconcilier certains avec leur image. De plus, la chirurgie esthétique peut contribuer au recul des syndromes dépressifs et à l’amélioration de la qualité de vie.
Lors du parcours de l’opéré, l’une des étapes cruciales est celle du premier rendez-vous avec son chirurgien plasticien. En effet, la première rencontre devra se dérouler parfaitement, pour que le patient soit en relation de confiance avec son chirurgien. En effet, parce qu’il ne supporte pas son profil, un patient peut décider de subir une importante opération avec une insouciance qui peut passer pour de l’inconscience. Par contre, le patient doit toujours garder en mémoire qu’il risque sa vie, pour une plus belle image.
Afin d’écarter les mauvais candidats, tant sur le plan physique que psychologique, un chirurgien doit faire preuve de tact et de psychologie. Bien que plusieurs ignorent les mauvaises situations, certains font preuve d’intelligence et repoussent gentiment les mauvais candidats. En aucuns cas, le médecin praticien ne peut aider un patient qui prétend devenir quelqu’un d’autre. Dans certains cas extrêmes, il devra même refuser la demande et conseiller un soutien psychologique. À mon avis, certains chirurgiens agissent de cette façon avec leurs patients, mais il est assuré que certains autres ne le font pas. Quelques chirurgiens, d’après moi, doivent seulement voir leurs patients comme une grande somme d’argent, qu’ils n’auront pas s’ils refusent de faire l’intervention souhaitée.  
Un bon praticien doit toujours se rappeler que la chirurgie plastique a, elle aussi, ses limites qui tiennent à la réalité de la physionomie, de la morphologie et de la physiologie. Il doit aussi savoir que le corps a ses limites et ses raisons, que le fantasme et le désarroi psychologique ne connaissent pas. Le chirurgien rectifie un élément disgracieux qui empêche l’équilibre des formes et qui rompt l’harmonie du visage, ce qui permet au sujet demandeur de se réconcilier avec lui-même.
Certains dangers courent, lorsqu’on fait appel à la chirurgie plastique et c’est pourquoi le patient se doit de se renseigner. Il se doit de le faire, car plusieurs personnes exercent des techniques chirurgicales, sans être expérimentées. Plusieurs personnes se disent chirurgien, mais parfois elles n’ont même pas été formées. Aussi, plusieurs cas désastreux ne sont pas rapportés, car ils ont été pratiqués dans des cliniques privées. Le patient doit toujours se méfier et s’informer des nouvelles techniques dites plus sécuritaires, car le chirurgien reste inexpérimenté par cette nouvelle technique et personne ne connaît les risques de ces techniques.
L’anesthésiste joue un rôle moindre et est beaucoup moins présent pour le client, mais il détient une responsabilité tout de même très importante. L’opéré devra, encore une fois, établir une relation de confiance, mais cette fois-ci avec l’anesthésiste. Celui-ci devra expliquer au patient ce qui lui arrivera au cours de son anesthésie, quelle soit locale ou générale. L’anesthésiste devra aussi faire en sorte que le patient se sente en sécurité, pour éviter un état d’inquiétude.
Après l’opération, le patient vivra et goûtera à la vie d’une toute autre manière. Il verra les petites choses du quotidien très différemment. Il recevra plusieurs compliments de la part de ses proches auxquels il n’était pas du tout habitué. Une opération ne change pas fondamentalement la vie d’une personne, mais peut la chambouler par petites touches. La personne se sentira mieux avec elle-même et son estime augmentera considérablement.
Quand le patient n’a pas reçu ce qu’il voulait, c’est une toute autre chose. Certains patients vont faire soigner, sous le scalpel, qu’un gros doute de soi. Par contre, il arrive parfois que le résultat ne soit pas à la hauteur de ses exigences. Mais, d’autres consultent pour des motivations plus complexes, souvent inconscientes, selon les psychiatres. Dans ce contexte, une opération réussie techniquement peut causer une déception, voire une sévère dépression. La rectification du nez et l’augmentation de la poitrine sont les interventions qui causent le plus de déceptions. En modifiant ces parties du corps, le médecin se lance dans une entreprise hasardeuse.
 

Aujourd’hui, de plus en plus d’opérés se mordent les doigts d’avoir eu recours à la chirurgie esthétique. Selon les études scientifiques internationales, 5% des interventions se soldent par un mauvais résultat qui saute aux yeux, par exemple des cicatrices hypertrophiées, des seins franchement asymétriques ou des paupières qui ne ferment plus. Beaucoup de déçus, pourtant ni défigurés, ni victimes de ratages atroces, sont sortis de la clinique plus séduisants qu’ils n’y sont entrés. N’empêche, ils sont toujours aussi mal dans leur peau. Sur 200 personnes opérées en 1999, 20% se disent mécontentes du résultat, selon une étude menée dans trois hôpitaux de la région parisienne. Bref, de cette loterie certains patients sortent gagnants, d’autres, non.
 

En résumé, certains aiment, d’autres n’aiment pas et même parfois regrettent les résultats tant espérés. Tout de même, dans chaque cas, les patients devront apprendre à vivre avec leurs modifications, qu’elles soient à la hauteur de leurs attentes ou non. De plus, la relation que détient un patient envers son chirurgien devra être très rectiligne. De son côté, le chirurgien devra faire preuve de professionnalisme à l’égard de son patient, qui lui devra avoir des attentes restreintes aux possibilités que la réalité et la physionomie de son corps lui présentent. Celui-ci devra détenir des exigences qui demeurent dans l’univers du possible.
 

La chirurgie esthétique dans la société

Saturday 6 January 2007

Dans notre société actuelle, la beauté est un critère d’une importance primordiale. Les adultes refusent de vieillir et les adolescents sont sans cesse influencés par la publicité. Que ce soit dans le milieu artistique ou seulement pour décrocher un emploi qui nous tient à cœur, la chirurgie demeure une possibilité aisée. La chirurgie esthétique est un phénomène de société, car la personne qui a recours à cette technique le fait pour plaire à son entourage ou à une personne en particulier.
Les gens consultent surtout parce que leur image corporelle ne les satisfait pas. En fait, elle ne les satisfait pas car ils en ont vu des plus belles et même des parfaites. À la base, il existe donc un stress ou une souffrance qui peut nuire à l’estime de soi et fausser les rapports avec autrui. La personne qui manque d’estime d’elle-même pourra même aller jusqu’à cacher qui elle est vraiment, seulement parce qu’elle ne s’aime pas. Elle jouera donc un rôle et se mettra dans la peau de quelqu’un d’autre, qui lui semblera beaucoup plus près de la perfection. Nous aimons aussi oublier que nous portons en nous le fantasme inconscient d’une image idéale. Certaines personnes sont même prêtes à changer du tout au tout, car elles n’aiment absolument aucunes parties d’elles-mêmes et qu’elles veulent être une toute autre personne. Les regards d’autrui nous retiennent d’étaler ce fantasme de perfection, mais nous pouvons passer du fantasme à l’acte quand nos imperfections physiques, aussi normales soient-elles, nous paraissent intolérables. Elles nous paraissent ainsi, mais en fait, ce que nous trouvons intolérables c’est de voir qu’une certaine personne ait quelque chose que nous n’avons pas. Il peut aussi être intolérable d’avoir à subir les regards des autres posés sur nous lorsque nous manquons d’estime de nous-même. C’est en général ce qui pousse une personne à subir une intervention chirurgicale.
Lorsque cette personne décide de passer à l’acte ou quand elle en discutera avec ses proches, ceux-ci se montreront parfois réfractaires aux modifications physiques. La famille sera très tentée de réagir ainsi, car elle percevra ces modifications physiques comme une distanciation à l’égard du patrimoine familial. Les futurs opérés se questionneront aussi sur le bonheur de leurs propres enfants, en se qui a trait à leur souhait de changer leur apparence physique. Pareillement, les jeunes enfants n’encouragent pas forcément leurs parents à subir une chirurgie esthétique. Ils auront peur de ne plus retrouver leurs vrais parents après l’intervention et ils iront même jusqu’à ne plus les reconnaître. Il est vrai que cette dernière modifie l’image intangible de la mère et qu’elle met en évidence les désirs de la femme. Une femme peut aussi se sentir coupable de vouloir être belle. Par contre, lorsque ces enfants vieillissent, ils souffrent d’avoir une mère vieille à la sortie de l’école et beaucoup de liftings seront demandés au nom de ces enfants.
Dans la plupart des cas, le conjoint trouvera l’intervention de sa partenaire superflue. Il jugera sa démarche inutile et il aura de la difficulté à comprendre pourquoi sa partenaire s’entête à vouloir souffrir alors qu’il la trouve jolie comme elle est. De son côté, la partenaire recevra de nombreux compliments lorsqu’elle annoncera qu’elle va se faire opérer. Tout le monde lui dira qu’elle est belle ainsi, malgré que personne ne lui ait dit auparavant. Même si ces compliments satisferont la personne dans sa démarche, rares sont ceux qui se désisteront. Dans le cas du chirurgien, il essaie toujours d’en savoir un peu plus sur l’influence extérieure que les patients ont pu subir, notamment celle du conjoint. Certaines femmes vont voir un chirurgien parce qu’elles pensent qu’une opération chirurgicale va sauver leur couple. Malheureusement, ces femmes vivent cette opération comme le geste de la dernière chance. Certains hommes vont même jusqu’à accompagner leur femme dans le cabinet du chirurgien plasticien pour lui indiquer où il faudrait enlever, rajouter ou couper. Le conjoint a donc le choix de considérer que le physique de sa partenaire est très bien comme cela ou il encourage sa conjointe à faire appel à l’amélioration en la soutenant dans sa décision. Dans les deux cas, le conjoint respectera la décision et la motivation de sa partenaire.
À travers toutes les catégories d’âge, les adolescents sont les personnes les plus influençables. Les adolescents sont les êtres les plus fragiles pour la chirurgie plastique et j’ai pu le constater lors de mon sondage. À mon avis, les adolescents sont très influencés par les vedettes hollywoodiennes, qui arborent des corps parfaits et surtout par la publicité et les médias. Lorsque nous sommes adolescents, nous sommes à la recherche d’une identité et de notre propre personne alors nous nous basons sur des modèles à suivre, qui ne sont pas toujours bons. La pression de bien paraître à l’école ou avec leurs amis est si forte qu’ils sont insistants d’être parfaits. Lors de l’adolescence, les corps ne sont pas totalement formés, mais ils sont si pressés de paraître instantanément parfaits qu’ils ont recours à la chirurgie plastique. Aussi surprenant que cela puisse être, de plus en plus d’adolescents ont recours à la chirurgie plastique. En 1999, 1645 mineurs ont eu une liposuccion et 1840 ont eu une augmentation mammaire.
Dans la société, beaucoup de chirurgies sont faites au nom d’un travail qu’il faut trouver ou garder. En effet, certaines demandes de chirurgies plastiques sont souvent motivées par la pression du monde du travail. Des études américaines ont même établi que les personnes physiquement avantagées par la nature gagnaient entre cinq et dix pourcent de plus que leurs propres collègues. À mon avis, ce phénomène est dû au fait que les personnes qui ont une belle apparence physique ont une plus grande estime d’eux-mêmes, ce qui expliquerait leur plus grande détermination. Aussi malheureux que cela puisse être, entre deux candidats performants, celui dont l’image est la meilleure risque de sortir gagnant. Or, pour les perdants, la chirurgie esthétique demeure un espoir d’améliorer leurs chances de promotion ou même de prolonger leur carrière.
De tous les domaines de travail, celui du milieu artistique est le plus touché par le phénomène. Effectivement, nous pouvons le constater en regardant les créatures de rêves qui se dessinent sur les écrans fascinants du virtuel. Ceux-ci nous influencent à se fabriquer une éternelle jeunesse ou une beauté surnaturelle. Cette société dicte que la réussite passe par la puissance, l’argent et la jeunesse, ce qui engendre l’exploitation des consommateurs de beauté, qui deviennent des victimes. Il existe tout de même des limites. Pour un chirurgien, tout patient cherchant à ressembler à une image médiatisée, qui nierait son propre être ou qui offrirait une morphologie complètement différente de la sienne sera poliment raccompagné à la porte du cabinet de consultation.
Bref, la chirurgie esthétique constitue une pratique importante et omniprésente pour la société d’aujourd’hui. Ainsi, elle possède un lien direct avec l’aire d’interaction santé et formation sociale. Elle est une conséquence plus ou moins directe, mais belle et bien réelle. Cette pratique détruit certains adolescents seulement par leur naïveté et par leur innocence. De plus, certaines personnes, comme les artistes, se retrouvent totalement détruits par leur nouvelle image, qui n’est pas la leur. Notre monde est rendu tellement médiatisé que certaines personnes doivent même avoir recours à la chirurgie contre leur gré pour décrocher un emploi. Aussi, certaines femmes changent ou améliorent leur apparence seulement pour ne pas déplaire leur mari.  
 

Introduction à la chirurgie plastique

Saturday 6 January 2007

Depuis quelques années déjà, la génération du « baby-boom » se voit vieillir de plus en plus : seins qui tombent, rides aux coins des yeux, poignées d’amour, et elle se refuse sans cesse à l’accepter. Sans sombrer pour autant dans le narcissisme, il est utile de connaître les désirs des gens d’aujourd’hui, envers leur corps. La population actuelle, toujours insatisfaite de son image, ne cesse de rechercher la perfection.
Puisque de nos jours, la médecine offre des solutions, pourquoi ne pas en profiter? Depuis dix ans, la chirurgie plastique connaît ainsi un incroyable essor. Aujourd’hui les opérations de chirurgie esthétique apparaissent de mieux en mieux maîtrisées. Malgré cela, le rêve tourne parfois au cauchemar, ce qui m’amène à me demander quelles sont les complications de la chirurgie plastique.
Afin d’approfondir la question de ma recherche sur les complications qu’engendre la chirurgie plastique, je commencerai par parler de l’influence de la chirurgie esthétique dans la société. Nous verrons que les victimes gardent les traces de ces ratages comme autant de blessures physiques et psychologiques. Ensuite, je parlerai de la chirurgie esthétique dans le domaine médical, soit les effets secondaires de celle-ci. Pour finir, je parlerai de l’aspect psychologique d’une telle intervention.