La Malaria (Paludisme)

Lors de la première épidémie de malaria, on a confondu cette maladie avec l’influenza. C’est le 6 novembre 1880, à Constantine, en Algérie, qu’un chirurgien militaire du nom d’Alphonse Leveran a découvert l’existence du plasmidium. Ce n’est qu’en 1897 que le médecin anglais Ronald Ross prouca que les moutisques étaient les transmetteurs de la malaria. La Malaria est un parasite protozoaire très petit mesurant de 1 à 2 micromètres. Il est constitué d’un cytoplasme bleu pâle entourant une vacuole nutritive claire et contenant un noyau rouge avec des pigments brun-doré ou noirs. Le parasite est transmis par le biais des piqûres de moustiques femelles infectées, rarement par transfusion sanguine, par seringues souillées ou par voie placentaire. Le parasite et les érythrocytes en les faisant éclater et en libérant d’autres parasites qui iront attaquées d’autres globules rouges et ainsi perpétuer la maladie. Il se reproduit de façon asexuée à l’intérieur du corps de l’être humain. Si une personne, après être revenue d’un voyage, ressent de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des douleurs musculaires ou d’autres malaises, c’est que la pauvre doit sûrement être atteinte de la maladie! Présentement, il y a environ 80 vaccins en cours de recherche. Toutefois, la chloroquine est le traitement par excellence pour se sortir de ce mauvais pétrin. Cette médication se donne par voie digestive. À long terme, si la maladie n’est pas traitée, elle aura des conséquences graves sur la rate, le foie et le cerveau. Les principales épidémies se trouvent en Inde, en Éthiopie, en Afrique du Sud, à Madagascar et au Sri Lanka.

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.