Les méfaits physiques de la chirurgie esthétique

Ces dernières années, la technologie, dans le domaine de la médecine, a fait bien des progrès. La chirurgie esthétique en a, elle aussi, bénéficié. Bien que cette pratique chirurgicale puisse changer et améliorer la vie d’une certaine personne, dans certains cas elle peut aussi tourner au désastre. En effet, la technologie avancée a aussi cette fâcheuse capacité de transformer le rêve en cauchemar. Le génie humain a donc connu quelques unes de ses limites à travers la chirurgie plastique. 

Dans la plupart des cas, tout dépendant de la sorte de chirurgie esthétique pratiquée, le patient devra se soumettre à une période de convalescence. Ce temps de repos varie beaucoup d’un type de chirurgie à un autre et d’un patient à un autre. Le patient devra arrêter toutes ses activités quotidiennes pour ce concentrer à la remise en forme de ses tissus. Cette période n’est pas sans douleur et la personne en convalescence devra dormir énormément, pour accélérer sa guérison. La remise en forme des tissus suit plusieurs étapes qui exigent, de la part de l’opéré, temps et patience. Celui-ci devra aussi éviter le soleil, le sauna, l’alcool, le sel et les épices qui peuvent nuire à la guérison. Il faut garder en mémoire que la chirurgie esthétique ne tend pas de la magie et qu’elle requiert beaucoup de patience. Plusieurs patients aimeraient constater que ce qui était souhaité depuis longtemps a été obtenu sur-le-champ. Ceux-ci seront alors très déçus, car les résultats finaux ne sont visibles qu’après plusieurs semaines. Le patient doit aussi être conscient que certains effets secondaires et certains symptômes sont parfaitement normaux. La période de convalescence sera marquée d’inconfort, de doutes et d’une légère fatigue. 

La plupart des chirurgies esthétiques comprennent une cicatrisation et c’est la question qui court le plus sur les lèvres des candidats à l’opération. En fait, toutes les chirurgies qui comportent des incisions ou une ouverture de la barrière cutanée présentent une cicatrisation. La cicatrice est en fait la réponse de l’organisme à une agression, et elle permet à la peau de rétablir sa continuité. Il n’existe pas de chirurgies sans cicatrices, à quelque cas près, même si le chirurgien est renommé. Bien que les interventions chirurgicales paraissent magiques aux yeux de certains candidats, le résultat final de ces interventions n’est jamais garanti. Bien que l’évolution de la plaie tende, normalement, à la guérison, lorsque la cicatrisation tourne mal, des risques de cicatrisation hypertrophiques se présentent. Ce sont des cicatrices épaisses et rouges, qui résultent du comportement anormal des cellules. Celles-ci captent avec un peu de retard le signal que la guérison est finie et c’est ce qui provoque l’épaississement et la coloration de la marque. Lorsque ce type de guérison survient et que la cicatrice ne cesse de s’agrandir, elles peuvent devenir boursouflées au point de produire une marque dure et rouge foncé. Dans certains cas, la cicatrice peut ne jamais cesser de proliférer. La cicatrice cutanée passe par trois phases et elle évolue très lentement. D’abord belle et fine, elle traversera ensuite une période inflammatoire, avant de s’assouplir graduellement. Une cicatrice n’est jugée stable qu’après environ deux ans. Dans le cas d’une cicatrice interne, certaines se rétractent en formant des bosses ou des courbes permanentes. 

Certaines complications, dites précoces, n’engendrent aucuns méfaits fatals, mais tout de même malencontreux. Certaines infections peuvent survenir lorsque les soins d’hygiènes sont négligés ou lorsque le corps rejette du matériel inconnu, comme un implant par exemple. Les infections seront toujours soignées par antibiotiques. Par contre, lorsque le patient consulterait tardivement, une ablation de l’implant pourrait s’imposer. Dans le cas exceptionnel d’un hématome, celui-ci serait évacué le plus rapidement possible, sans complications. Il devra être ponctionné pour être évacué. Dans le cas des insertions d’implants, tels que les implants faciaux ou les implants mammaires, des déplacements sont possibles. Une deuxième intervention, ou une correction, serait alors indispensable. Par contre, il faut garder en mémoire que la partie du corps qui a subie une chirurgie prendra un an à se replacer définitivement. L’asymétrie, ou la cécité, est une complication assez rare mais tout de même déplaisante. Elle survient lors de certaines chirurgies, telles que l’addition ou la réduction mammaire ainsi que la chirurgie des paupières. 

Dans la plupart des chirurgies, des bleus, ou des ecchymoses, sont amenés à passer par toutes les teintes des couleurs de l’arc-en-ciel. Les douleurs éventuelles sont vouées à vite disparaîtrent. 

Dans les cas les plus graves, les séquelles disgracieuses de la chirurgie esthétique sont le résultat d’une erreur technique. Ces ratages chirurgicaux ne sont pas fatals, la correction est possible, mais beaucoup plus difficile. Lors de la correction, ou de la deuxième intervention, il faudra éliminer les implants, ou les matériaux internes, car la peau est déjà très fragilisée. 

Toute chirurgie comporte aussi des risques de mortalité. Parmi les complications possibles, pouvant mener jusqu’à la mort, il existe l’embolie pulmonaire, causée par la formation de caillots sanguins ou graisseux, le choc anaphylactique, lié à une réaction allergique grave aux médicaments utilisés, et l’hypothermie maligne, une complication rare liée à l’anesthésie, qui peut mener à l’arrêt cardio-respiratoire. Ces risques sont extrêmement faibles, mais ils existent tout de même. Pour ma part, je ne risquerais pas ma vie seulement pour améliorer mon image corporelle. Le risque de mortalité associé à la chirurgie esthétique augmente en fonction de la durée de l’intervention et de la multiplication des procédures. La durée de l’intervention est reconnue comme un facteur de risque important. Une intervention normale dure habituellement de une à trois heures, mais certaines sont pratiquées sur une période de temps beaucoup plus longue. Chose certaine, les interventions de chirurgies esthétiques ne sont certainement pas des interventions banales. Même si les risques sont mineurs, ce sont tout de même des chirurgies et il ne faut pas les prendre à la légère. Il est très difficile de quantifier le risque réel posé par une chirurgie esthétique puisque ces risques varient énormément en fonction de l’âge, de la condition médicale de chaque personne et de l’importance de l’intervention pratiquée. 

Bref, la chirurgie comporte plusieurs types de complications. Tout d’abord, chaque patient devra passer par une phase, que l’on appelle la convalescence, où il devra dormir beaucoup. En effet, la convalescence requiert, de la part de l’opéré, beaucoup de temps et de patience. Ce dernier devra attendre plusieurs jours avant de voir les résultats finaux de son intervention. Ensuite, chacune des incisions dans les tissus cutanés parviendra à une cicatrice. La cicatrisation passera par trois phases, avant d’arriver à son allure définitive, qui ne survient qu’après vingt-quatre mois. Suite à une chirurgie peut survenir plusieurs autres complications malencontreuses, mais assez rares. Parmi celles-ci, nous pouvons noter l’infection, l’hémorragie, l’asymétrie et le déplacement des prothèses. Aussi, toutes chirurgies n’est pas sans douleur. Parmi tous ces risques, le pire de tous demeure le cas de mortalité. En effet, suite à une embolie pulmonaire, à un choc anaphylactique, à une hypothermie maligne ou à un arrêt cardio-respiratoire, la mort peut survenir. Bref, la technologie et le génome humain connaissent leurs limites lorsque des complications comme celles-ci parviennent. 

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